Damon - Fiche
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Raytoku Damon

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Raytoku Damon
Raytoku Damon
Luciol
Mer 2 Aoû - 23:16
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Raytoku Damon


26.o & ♂ OniLysPsy Sco. Lycée



« Damon ? Est-ce que tu m'écoutes ? »

Bien sûr que non tu ne le fais pas, je ne sais pas pourquoi je pose encore cette question. Tu es là en assis en face de moi et ton regard est comme hypnotisé par ce qui se passe par la fenêtre. Tu es déjà loin dans tes pensées et ça me donne le loisir de t'observer sans que tu ne le saches.

C'est comme un jeu pour moi, combien de temps je peux te détailler avant que tu ne détournes le regard en te souvenant soudainement de ma présence ? Je vais commencer par ton visage, c'est la première chose qui me tombe sous les yeux après tout. Parlons-en de tes yeux justement, tu les tiens de ta mère ces deux pierres bleues qui manquent de chaleur. Il est vrai Damon que bien souvent ton regard se fait froid ou dur, enfin, quand il ne paraît pas être perdu dans le vague. Oh pourtant, je suis sûr que si on s'y prend bien, ton regard peut s'allumer d'une petite étincelle chaleureuse. Je ne connais que le bleu de tes yeux, une fois le soir tombé, je ne sais pas que tes yeux prennent une couleur dorée et que  tu détestes cela. Ces deux joyaux bleus sont encadrés par des cils noirs et épais, tout comme cette chevelure tombant autour du visage de Damon. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait ta routine matinale, est-ce que tu prends vraiment le temps de te coiffer le matin ? J'ai peine à y croire quand je vois cet amas de cheveux noirs sur ton crâne, il y a même quelques mèches qui rebiquent. Pourtant, je ressens cette envie de lever la main et d'aller en effleurer une du bout des doigts, c'est que mine de rien, tu ne sembles pas les négliger tes cheveux. Je retire ce que j'ai dit, tu dois les peigner pour qu'ils aient cet air si lisse et brillant et puis, tu les attaches pour le travail, quand tu penses qu'il est nécessaire de paraître correct. Je devrais me sentir vexé de voir ces mèches noires chatouiller tes épaules aujourd'hui ? Je ne suis pas assez important pour que tu fasses plus attention à ton apparence quand tu me rencontres ? Comme j'ai envie de repousser ces cheveux qui te masquent presque le visage pour que je puisse avoir l'impression que tu me vois, déjà que ton regard me fuit. À l'instar de  tes yeux, le noir de tes cheveux se muent en rouge écarlate à partir d'une certaine heure, il doit être bien assorti avec ton regard doré. Dommage que je ne sois pas au courant de ses traits physiques que tu gardes bien secrets du mieux que tu puisses.

Tu me sembles bien fasciné par l'extérieur Damon, le temps passe et tu ne remarques rien. Tant pis, je peux continuer mon observation au moins. Où en étais-je ? Oui, ton visage. Tu as une peau typée asiatique, ce  qui va de paire avec tes yeux bridés d'ailleurs. Ces yeux qu'on ne verrait plus si tu les plissais un peu trop, je sais, tu n'apprécies pas la remarque. Tu n'as pas les traits durs, ton nez est fin et droit et ne déséquilibre pas ton visage. Je sais que tu as l'habitude de le plisser quelque peu devant une boisson ou un plat chaud, c'est que tu préfères ce qui est froid. Dans cette continuité, il y a tes lèvres, tu as la vilaine manie de les mordiller alors elles sont souvent abîmées, tu devrais faire attention. D'ailleurs, lorsque quelque chose t'agace ou t'irrite tu as  tendance à te mordre la lèvre inférieure pour t'inciter au calme. À l'opposé, sur ton front, il y a deux cornes secrètes qui rejoignent ta panoplie d'Oni, je suis sûr qu'il ne t'est jamais venu à l'idée de les mesurer hein ? Tu te dis qu'à vue de nez, elles doivent faire un peu moins de dix centimètres.

En réalité, je n'ai jamais compris pourquoi certaines personnes t'approchaient te décrivant comme « attirant ». Certes, tu as une beauté, je ne peux le nier, mais à première vue Damon, tu ne donnerais pas envie d'aller vers toi. Ton expression principale  est la neutralité, tes lèvres ne s'étirent que rarement en sourire sincère, et si tu quittes ton masque neutre c'est souvent pour un autre peu avenant. J'ai déjà vu cet air crispé sur ton visage, celui qui montre que tu sers les dents et où tes sourcils se froncent comme s'ils tentaient de se rejoindre mutuellement. Oui, cet air-à... Celui juste avant que tu ne te mettes à crier sur une personne ou lui envoyer ton venin à la figure. Personnellement, dans ces moments-là je ne sais pas si ton masque neutre me manque ou si je suis soulagé de te voir exprimer tes émotions. Pourtant, il suffit de chercher, de bien observer pour voir que tu n'es pas si inexpressif que cela, par exemple lorsque tu es préoccupé, tu as la tendance à ronger tes ongles Damon. Je n'en ai jamais été témoin, mais en cas de gêne, tes joues peuvent rougir et tu détournes le regard avant de t'agacer et devenir acide. Il faudrait être un élu pour y arriver, mais il doit y avoir une personne capable de te faire sourire chaleureusement ou bien rire, cette même personne qui peut illuminer ton visage. Je jalouse cette personne qui te comprendra dans ton ensemble, car je ne le peux pas, je n'arrive pas à te cerner entièrement Damon, est-ce que c'est ça qui attire les gens ?

Je ferme les yeux un instant avant de reposer les yeux sur toi, tu n'as pas encore bougé. Tu es toujours légèrement courbé, ta tête soutenue par ta main droite, le coude posé sur la table alors que ton autre main et simplement posé sur cette même table. C'est habituel chez toi de te tenir courbé, j'ai même été surpris la première fois que tu t'es levé face à moi, je n'avais pas réalisé que tu étais si grand, un mètre quatre-vingt-huit. Est-ce que ça te dérange d'être si grand ? Pourtant, dans la rue tu marches la tête haute ignorant les autres autour de toi. Je remarque aussi qu'aujourd'hui tu n'as pas vraiment pris soin de ta tenue, à quoi bon ? Je ne suis qu'une personne lambda que tu viens voir. Si pendant tes heures de travail tu portes une tenue plus sérieuse avec une cravate, ce n'est pas le cas pendant tes heures libres. Un simple pull et un jean te suffisent, je parie que tu n'as pas non plus remarqué que le bout de ta manche est usé, à croire que tu prends vraiment ce qui te tombe sous la main. Quand tu es entré dans le café, j'ai pu les voir tes baskets trouées et quand ce ne sont pas les baskets, ce sont les vieilles converses usées. Heureusement que tu sais te rendre présentable pour ton travail, qui viendrait te voir dans l'état que tu es actuellement ? Ce corps que tu caches sous tes vêtements, je l'ai déjà aperçu, tu n'en donnes pas l'air mais tu n'es pas sans un muscle. Il y a bien un torse d'homme sous ton pull et si elles ne sont pas aussi carrées que celles de certains, tes épaules montrent bien que tu as une travaillé ta carrure Damon. C'est que tu vas régulièrement te défouler en allant faire du sport, ça t'évite de t'emporter sur la première personne qui passe sous ton nez et puis, il le faut bien avec toute la nourriture que tu engloutis.

Enfin, je me plains, mais au moins tu t'es abstenu de te tatouer tous le corps, je sais que tu n'aimes pas les tatouages. Tu n'as pas non plus les oreilles percées, d'ailleurs tu hais qu'on touche à tes oreilles et cela te met en rogne qu'on le fasse tout de même. En réalité, tu n'aimes pas qu'on te touche tout court, tu tiens à ton espace vital, personne ne doit entrer dans ta bulle.

Oh ? Tiens, le regard bleu se décolle de la fenêtre et Damon semble rejoindre la réalité. Se redressant légèrement, je te vois ouvrir la bouche et je m'apprête à entendre ta voix un peu cassée, mais une voix agréable à écouter tout de même.

« Quoi ? Tu me parlais ? »

Je le savais bien qu'il ne m'écoutait pas.

J'voudrais seulement dormir, m'étendre sur l'asphalte  et me laisser mourir


« Quoi ? Tu me parlais? »

Je le savais bien qu'il ne m'écoutait pas.

Je me contente de te fixer sans rien répondre, le silence ce fait juste entre nous. Déjà je te vois commencer à tiquer un peu, c'est que tu n'es pas du genre patient Damon. Non, tu détestes attendre quoique ce soit, pour toi tout doit arriver lorsque tu le désires. C'est ton côté un peu diva dira-t-on. Une réponse à une question qui ne vient pas suffit à t'agacer, de plus l'idée de te répéter titille simplement tes nerfs. Un peu de calme, c'est ce que tu te répètes souvent, il faut que tu gardes le contrôle. Chaque jour qui passe tu t'efforces de garder cette colère sous contrôle, tu ne souhaites pas la laisser déferler et au plus profond de toi Damon, tu as peur de ce que tu pourrais faire si cette émotion venait à te submerger complètement. J'ai déjà assisté à tes éclats de colère, je sais que ce n'est pas forcément beau à voir, dans ces moments-là, tu craches tout ton venin en te moquant éperdument de ce que peut ressentir la personne face à toi. Tu n'y vas vraiment pas avec le dos de la cuillère. Jamais je n'ai été la cible de tes mots et je ne m'en plains pas, tu n'es pas facile à calmer et tu gardes longtemps ta rancune envers les autres. Parfois je me demande si ton cœur n'est pas fait de glace. Blesser une personne ne semble te faire ni chaud ni froid, tu as déjà ressenti de la culpabilité ? Des regrets après tes actes ? Te rends tu  simplement compte que tu fais du mal sans que cela soit intentionnel ?

Pour ne pas t'entendre râler, je secoue négativement la tête et tu acceptes ma réponse avant de jeter un regard inquisiteur autour de notre table. Cela me fait rire intérieurement. Damon, tu es une personne qui aime observer ton entourage, noter ce qui est autour de toi, ce rituel te rassure grandement. Alors, pourquoi tu es incapable de voir les personnes se trouvant juste sous ton nez ? Pourquoi tu ne me vois pas ? Je ne comprenais pas pourquoi il y avait ce parfum de solitude autour de toi au début de notre amitié, si je peux utiliser ce mot. C'est en te fréquentant que j'ai compris, c'est ainsi que le chemin de tes anciennes fréquentations m'a paru plus clair. Nous ne te comprenons pas. Tu es si distant, tu fais parfois miroiter une proximité qui au final n'est qu'illusoire. Tu ne considères pas les gens comme tes amis, tu les tolères auprès de toi comme un privilège que tu accordes. Je devrais me sentir flatté ? Remercier le  roi que tu es de me laisser entrer à sa coure ? Pourtant j'ai tenté de te décoder, je pensais y être arrivé, tes goûts pour la culture pop et un peu geek, ta petite manie de craquer tes doigts pour te motiver ou bien le fait que tu as du mal avec les travaux manuels, je connaissais bien ses parties de toi. C'est comme une vague qui vient me chatouiller les pieds et qui se défile dès que je me penche pour la toucher du bout des doigts. Le problème vois-tu, c'est que tu donnes envie qu'on s'accroche Damon. Tu es une personne à l'écoute, tu peux passer de longs moments en silence pour prêter une oreille attentive aux problèmes qu'on te confie et les conseils que tu donnes sont judicieux. Ce qui est bien par moment c'est ta franchise, tu ne prends pas de pincette et exprimes ce que tu penses sans mentir, je sais que tu n'essaieras pas de me ménager si je te demande ton avis sur un point. Seulement, tu te comportes ainsi avec tout le monde, qu'on soit proche de toi ou non, ce n'est pas pour rien que tu as choisis ton travail après tout. Écouter et conseiller, c'est habituel chez toi, tu ne le fais pas par gentillesse Damon, si tu agis  comme cela c'est juste pour tenter de compenser tes mauvais côtés. Tu n'es pas oni pour rien, il y a des facettes très peu nobles en toi et travailler en tant que psychologue te permet de compenser, tenter de rééquilibrer la balance. En surface ce sont des points qui feront qu'on aura une image assez positive mais sous cette couche illusoire il n'y a que ton égoïsme, ce que tu fais, tu le fais pour toi avant tout.

Toujours dans le silence, ton attention se porte à nouveau sur moi avant que ton regard ne glisse sur l'écran de ton téléphone. Un appel entrant, mais tu ne réponds pas. Tu attends que l'appel ne se coupe de lui-même, que ta messagerie téléphonique s'occupe de ton contact à ta place. Ce n'est pas par politesse que tu as décliné l'appel, mais parce que tu ne ressentais pas l'envie de répondre et de parler à cette personne. Je le sais, j'ai dû m'acharner pour réussir à te joindre et t'inviter ici. Tu ne comprends pas pourquoi tu devrais répondre, faire des efforts pour les autres, qu'est-ce que cela pourrait t'apporter après tout ? Comme je plains cette enfant, Lua, qui ne désire que te connaître, vous partagez le même sang après tout. Elle a le mérite de s'accrocher au moins, mais le pire est que tu comprends parfaitement pourquoi elle agit ainsi et pourtant, parce que tu ne saisis pas l'intérêt de lui répondre de manière favorable, tu la repousses. Parce que tu ne veux pas sûrement d'un côté. Tu sais ce que je crois Damon ? C'est que tu as peur de t'attacher à une personne pour que cela ne soit pas réciproque et par lâcheté tu te confortes dans un cocon de solitude que tu entretiens bien. Oui, tu resteras seul car je ne tiendrais plus, mes limites sont atteintes et tu le vois bien, tu le sais quand une personne va t'abandonner à nouveau. J'ai bien envie de rire, voir une personne s'éloigner ne semble pas t’atteindre, mais au fond ça te montre que tu as raison de ne pas te lier plus que tu ne le dois. Un cercle vicieux que tu as créé de tes mains Damon.    

Pour un psychologue tu as des soucis à régler, au moins je me rassure en sachant que tu es une personne professionnelle. Si tu fais attention à ton apparence pour te rendre au travail, tu fais de même sur ton comportement. Tu tenteras toujours de surveiller ton langage pendant tes heures au lycée, tu dois montrer un exemple et un langage aussi fleuri que celui d'un vulgaire voyou n'irait pas. Voilà les restes d'un passé peu glorieux, un temps où tu traînais avec de mauvaises personnes et dont tu éviteras de parler le plus possible. Il y a beaucoup de choses sur toi que tu n'aimes pas évoquer, cela doit être parce que moins on en sait sur ta personne, mieux tu te sens. Néanmoins, j'ai pu apprendre sur toi le fait que tu ne te sentes pas à l'aise avec les animaux, tu ne les détestes pas mais tu te crisperas si un chat vient se frotter à toi. D'ailleurs, tu te figeras si une personne vient à toi pour te faire un câlin, pas très tactile le Damon. Qu'on te laisse respirer dans ta petite bulle, tu n'aimes pas vraiment les gens collants et trop tactiles, ça t'irrite. Il y a une manie étrange chez toi aussi, on pourrait croire qu'un octogénaire a pris possession de toi Damon, tu râles après une jeunesse mal éduquée et te proclames déjà vieux alors que tu as encore du temps devant toi. Va savoir jusqu'où tu penses tout cela vrai. Pourtant pour quelqu'un qui se dit vieux, tu as la motivation et l'énergie qu'il faut pour aller faire ton petit sport habituel et ceux, très tôt le matin s'il faut. Contrairement à beaucoup de personnes, tu n'as pas de problème pour te lever le matin, ton réveil ne risque pas de mourir sous un coup d'un Damon mal luné. Pendant longtemps je me suis dit que tu carburais au café, mais cette hypothèse est tombée à l'eau lorsque j'ai vu que tu n'appréciais pas les boissons chaudes, d'ailleurs en cas de grosse chaleur tu ne bouges pas de ton appartement où se trouve l'amour de ta vie. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai entendu parler de cet amour « Emiko-chan »pour la première fois, et ma déception fut aussi grande que cette surprise lorsque tu m'as éclairé sur ce nom et informé que cette Emiko-chan était simplement ton très précieux ventilateur. Quelle idée de le nommer...

En parlant d'amour, je te connais quelques conquêtes, jamais rien de bien sérieux, tu ne dois pas être prêt pour une relation sérieuse... Comme cela ne m'étonnerait pas. Tu ne le dis pas, mais la famille et le grand amour ça ne te tentes pas des masses.Tes parents se sont séparés lorsque tu étais jeune et depuis tu n'as pas une très bonne vision du mariage et de l'idée de fonder une famille. Tu te ris des personnes courant après le mythique bonheur, ça te fait te sentir mieux de ne pas avoir l'impression de le toucher, tu préfères te convaincre que tu n'en as pas besoin pour vivre ta vie. Mais c'est que tu me sembles teinté de pessimisme Damon, d'ailleurs tu ne sais pas de quel œil voir la cohabitation des onis et humains. Est-ce que les humains peuvent tirer les onis vers le haut ou bien les onis vont-ils couler les humains vers le fond ? Tu observes tout cela, mais dans le fond tu espères sincèrement que cette cohabitation soit bénéfique.

Toujours dans le plus grand des silences, je ne sais plus quoi te dire à vrai dire, je me lève et me prépare à te saluer pour te quitter. Ton regard tient le mien quelques instants, je pense que tu as compris que je ne reprendrais pas contact avec toi mais tu es déjà passé à autre chose. Tes doigts ont lancé une page internet sur ton portable, un article quelconque sur un blog, tu apprécies de flâner sur les blogs et l'idée d'avoir de la lecture sous la main te plaît. La lecture dans le plus grand des calmes est un passe-temps agréable que tu n'aimes pas savoir gâché.

« Au revoir. »


Tu me réponds simplement par un vague geste de la main. Tu ne t'occupes déjà plus de moi.
Une vie. Une seule.


Né un beau jour fin mars, Damon fut accueilli par ses parents Kazama et Blair. Ce fut cette dernière qui choisis le nom de leur fils, elle tenait à ce qu'on comprenne qu'il y avait aussi du sang européen dans les veines de ses ancêtres et elle ne fut que des plus heureuses de voir le regard bleu du bébé. Kazama ne comprenait pas vraiment cette lubie qui tenait plus de l'arrogance pour lui, mais il laissa faire, si ça lui faisait plaisir après tout.

Les temps en famille ne durèrent pas longtemps, l'enfant oni dû aller en internat et à partir de là Damon ne vit ses parents que pendant les vacances scolaires. Dans un sens c'était un soulagement pour les deux parents, Damon était loin d'être un enfant calme, il piquait souvent des crises de colère et ses caprices n'étaient pas rares. Vous voyez l'enfant qui se roule par terre parce qu'il n'a pas eut ce qu'il voulait ? L'enfant qui mord et  griffe si on essaye de le relever pour le calmer ? Eh bien, c'était Damon, le sale gosse en puissance. Autant dire que le brun n'était pas très entouré, les autres enfants de son âge l'évitaient un peu, Damon n'était pas très gentil il fallait dire. Il pinçait quiconque le dérangeait selon lui et préférait rester seul dans son coin. Ou du moins c'était ce qu'il se disait pour se convaincre lui-même que de ne pas avoir de copains n'était pas très grave. L'enfant enviait dans le fond ceux qui réussissait à être entouré, il aurait bien aimé avoir au moins un ami mais il ne pouvait s'empêcher de lancer le ballon dans la figure de celui qui l'agaçait ou de lui crier dessus. Au final c'est ainsi que Damon grandi, en étant un peu mis de côté par les autres qui ne savaient pas comment venir aborder cet enfant colérique et désagréable.

Quand il eut huit ans, Damon apprit la séparation de ses parents et même s'il ne dit mot sur le moment, cet événement le marqua jusqu'aujourd'hui encore. Il pensait que les parents étaient un acquis qu'il ne pouvait perdre, mais en réalité tout le monde pouvait partir. À partir de là, Damon resta sous la garde de son père, ce fut sa mère qui quitta le foyer et qu'il ne revit pas par la suite. « Maman revient quand ? Pourquoi elle est partie ? », « Elle est pas là ? », des questions que l'enfant posait pour comprendre la situation et sûrement espérant au fond une réponse positive qu'en à un possible retour de sa mère. À l'école les résultats de l'enfant étaient moyens, certes il n'était pas des plus concentrés mais Damon réussissait à maintenir sa tête hors de l'eau au moins. Il ne brillait pas d'intelligence mais au moins il passait les années. Les années collèges furent les années où Damon s'enfonça un peu plus dans sa solitude et sa colère envers les autres. Il comprenait qu'on n'avait pas envie de l'approcher et il leur rendait bien, choisissant avec soin quelques paroles désagréables et se mettant de lui-même de côté pour les activités de groupe.

« Ça va. Je n'ai besoin de personne. Ça va. »

Des phrases que l'oni se répétait pour se rassurer, il ira bien sans les autres. Tout ira bien.

Puis il y eut le lycée. Les humains, cette histoire de cohabitation. Pas du tout au goût de Damon, cela ne ferait que plus de personnes à supporter chaque jour, plus de personnes à remballer pour avoir la paix. En première année de lycée, Damon fit la rencontre d'une autre élève, Hanna, une fille qui ne semblait pas comprendre quand on ne voulait pas d'elle. L'oni avait percuté l'humaine dans les escaliers, il s'en serait bien passé déjà parce que ça l'avait gonflé de se cogner et puis parce que cette  humaine était fêlée selon Damon. Oh mais c'est que Hanna s'était mis en tête de tenir compagnie à l'oni, même contre son grès s'il le fallait ! Irritante, le brun la trouvait chiante et il avait l'impression qu'elle avait pitié de lui et cela l'énervait vraiment. Lui crier dessus ne la faisait pas fuir, menacer de la frapper non plus, rien ne marchait, pas même ses piques déplaisantes. Damon devait se faire à l'idée qu'il était tombé sur un parasite très tenace, aussi, il laissa tomber et juste accepta la présence de la fille. Il ne l'avouerait pas, mais cela n'était pas si déplaisant en réalité... Mais il ne serait pas son ami, il l'acceptait juste parce qu'il était fatigué de lui crier dessus.

En plus d'avoir la présence d'Hanna, Damon commença à fréquenter quelques personnes dont la réputation n'était pas très glorieuse. Lui, il s'en fichait pas mal, il y avait pas mal de mauvaises rumeurs sur son dos et s'était déjà battu plusieurs fois avec d'autres élèves. C'est qu'il avait le sang plutôt chaud à cette époque, c'est en partie pour cela que Damon avait commencé à fréquenter ces mauvaises personnes. Tout avait commencé à sa deuxième année de lycée, entraîné par le groupe, Damon avait aussi commencé à faire le mur pour traîner la nuit dans les rues en compagnie de ses nouvelles fréquentations. Ce groupe de yankee n'était pas le meilleur choix que Damon fit dans sa vie, il n'était pas le pire du groupe mais reste qu'il se battait souvent et il n'était pas rare que cela arrive avec un autre membre du groupe. Tenir sa langue n'était pas le fort du brun et les répercussions pouvaient elles aussi tomber. Qu'est-ce qu'il faisait avec eux ? Damon ne le savait pas vraiment, mais l'impression d’appartenir à un groupe le rassurait quelque part.

En parallèle, sa scolarité en pâtissait un peu. Damon n'avait jamais été le meilleur en classe mais il ne souhaitait pas redoubler une année, son but était de finir au plus vite le lycée après tout. Le brun avait juste envie de boucler ses années et à cette époque il n'avait aucune idée de ce qu'il ferait plus tard. C'est avec la détermination de passer en classe supérieure et tomber au plus vite dans le brouillard de l'avenir que Damon réussi de justesse à passer en dernière année de lycée.

Cette année-là, Damon supportait encore Hanna qui ne le lâchait toujours pas et c'est grâce à cette dernière que le brun quitta peu à peu ses mauvaises fréquentations et Damon les lâcha définitivement après une dispute avec l'humaine à ce propos.

« Quoi ? Quoi ?! Tu as besoin de ces racailles pour ne pas te sentir seul ?! Et moi ? Depuis le temps ! On est ami et tu les préfères à moi ? Je suis là et je te supporte depuis le début du lycée !! T'es vraiment con en fait ! »

Hanna lui avait crié dessus avant de prendre son livre d'histoire et de le frapper avec. Plus que les coups ce furent les mots de l'humaine qui touchèrent Damon, c'est comme s'il ouvrait les yeux sur ce qu'il avait sous le nez. C'est vrai, Hanna était avec lui depuis plusieurs années maintenant, et même si la présence avait été imposée il n'y avait qu'elle qui ne l'avait pas lâché. Hanna lui rabâchait souvent qu'elle n'aimait pas le voir avec le groupe de yankee, qu'elle s'inquiétait pour lui, qu'il finirait mal un jour. Damon se rendait bien compte que son comportement avait travaillé Hanna, que sûrement elle avait angoissée pour lui. Des excuses ne suffiraient pas, aussi Damon, pour une fois et pour la remercier de ne pas l'avoir quitté, suivit les conseils de son amie et arrêta de faire le mur pour aller traîner avec ses anciennes connaissances, il garda vaguement contacte avec certaines cependant. Un bon point de rayé de la vie de l'oni, mais il restait encore à s'occuper de son avenir. Il ne pouvait pas tout improviser une fois son diplôme en poche, alors Damon fit des recherches avec Hanna pour tenter de trouver une voie. Que faire ? Il aimait lire que ce soit des romans ou bien des articles de journaux mais travailler en tant que journaliste ou bien écrivain ne le branchait pas des masses, non lui il était plutôt du côté science. Après un moment, Damon se décida pour des études en psychologie, étudier le comportement de l'Homme, le comprendre et le décoder était quelque chose qui avait toujours intéressé le brun et ce qui le fit se décider.

Se concentrer plus dans ses études ne fut pas des plus faciles, Damon devait se contrôler pour ne pas s'énerver dès qu'il ne comprenait pas un point du cours ou bien quand il n'aimait tout simplement pas la matière. Heureusement que Hanna était présente pour l'aider jusqu'à la fin. Avec l'aide de l'humaine Damon réussit à finir le lycée à dix-huit ans pour aller en licence de psychologie. L'université permettait en quelque sorte un nouveau départ et Damon le mit à profit. Pour commencer, il se contrôlait du mieux qu'il pouvait pour ne pas se mettre à crier sur la première personne à le bousculer ou lui écraser le pied. Se concentrer totalement sur ses études permis au brun de ne pas céder à la colère, même si pour cela il devenait de plus en plus inexpressif, tant qu'il restait calme c'est ce qui comptait. Hanna était partie en médecine ce qui fit que les deux amis se virent beaucoup moins, ce qui ne dérangeait pas vraiment Damon au début. Lui-même faisait passer ses études en priorité, ce qu'il faisait lui plaisait alors la motivation pour réussir venait plus facilement. Pendant les deux premières années de licence de Damon, Hanna et lui se voyait de moins en moins pour au final finir par ne s'échanger que quelques mots sur téléphone dans le mois.  

Un jour, Damon vit de loin Hanna avec quelques amis dans la ville, elle semblait bien s'amuser. C'est étrange, avait pensé l'oni sur le coup, Hanna lui avait dit être très occupée pour le moment et ne pas pouvoir sortir pendant quelque temps à cause des examens. Ou bien c'était avec lui qu'elle ne voulait pas sortir ? Leur éloignement avait fini par casser leur lien, un lien qui s'effaçait de plus en plus chaque jour qui passait. En voyant Hanna de loin, l'oni se disait que ce n'était pas grave, que c'était là un point inévitable dans toutes relations : la séparation. Mais cette séparation lui laissait un goût amer dans la bouche. Finalement Damon ne reprit pas contacte avec l'humaine et fit en sorte de ne pas lui répondre lorsqu'elle lui envoya des messages, non, il fallait qu'Hanna comprenne aussi que leur amitié n'existait plus. Seulement l'humaine sembla s'acharner, tellement que Damon finit par lui répondre lors d'un appel.

« Arrête. Tu me gonfles là. Laisse tomber, tu sais il n'y a que toi qui te raccroche au passé. Je crois que je ne t'ai jamais considéré comme mon amie d'ailleurs, alors n'appelle plus. »

Des mots peu agréables, mais Damon avait fait exprès. Lui, il s'en remettrait, peut-être pas en quelques jours mais il y arriverait, après tout le brun avait de nouvelles connaissances même s'il ne les voyait pas comme des amis. À vingt-et-un ans, une fois sa licence en poche, l'oni se lança dans un master parce qu'il aimait vraiment ce qu'il étudiait et voulait en savoir plus en plus de se spécialiser pour travailler en tant que psychologue plus tard. Peut-être que plus jeune s'il était allé voir le psychologue scolaire il n'aurait pas perdu son temps, n'aurait pas traîné avec les mauvaises personnes, est-ce que cela aurait changé grand chose à maintenant ? Damon ne le savait pas, à vrai dire il ne se prenait pas vraiment la tête sur cette question. Devenir psychologue était juste pour lui un moyen de compenser ses mauvais côtés, sa mauvaise nature avant d'aider autrui.

Vingt-trois ans, Damon avec son master en poche dû chercher un travail, il n'allait pas tomber du ciel. L'oni fit son retour au lycée d'Himawari un an plus tard pour décrocher le poste de psychologue scolaire. Ah, ça lui faisait un peu bizarre de revenir dans ce lieu du passé mais soit... Damon avait fait le choix de revenir. Peut-être qu'au fond il est encore accroché à certains pan de son passé ? Ce n'était pas comme s'il regrettait particulièrement ses choix de l'époque.. Du moins pour la plupart. Le travail au lycée n'était pas compliqué pour Damon, il s'y plaisait bien et l'homme s'était inscrit dans une routine de vie. Sa vie se résumait à travailler et rentrer chez lui, il était rare qu'il sorte voir une connaissance préférant le calme de son appartement et la présence de son ventilateur. Ce qui ne changeait pas avec les années était que Damon continuait de se sentir un peu seul, certes il voulait sa solitude mais par moment elle lui pesait. Voilà pourquoi récemment il fit un chantage à une élève, Sayuki Anju, qu'il avait attrapé la main dans le sac à fouiller dans son téléphone. Il ne dirait rien si elle passait au moins une fois par semaine pour le voir. Pathétique n'est-ce pas ? Damon se réconfortait en se disant que l'élève avait vraiment besoin de venir le voir de toute manière, elle avait redoublé deux fois, il fallait bien que quelqu'un l'aide à rectifier le tir. Dire que cette situation était arrivée parce que Damon avait revu une vieille connaissance, Natsuki Eden, un professeur d'anglais. Ils se connaissaient pour avoir traîné ensemble au temps où Damon faisait partie du groupe de voyou. Ah, lui qui se disait qu'il se sentait un peu seul, une instance supérieure lui avait mis sur sa route une élève mal élevée et une vieille connaissance. Le brun se serait bien contenté de ces deux personnes mais on lui envoya une autre élève, un cas plus particulier et pour cause, cette fille, Lua disait être sa petite-soeur ! Non. Les jeunes étaient étranges, c'était là une lubie qui passerait à la jeune fille, pensa Damon avant de refermer la porte de son bureau au visage de Lua. Mais non, ce n'était pas un passe-temps étrange et Lua revint à la charge encore et encore, donnant les coordonnés de sa mère pour lui prouver la véracité de ses propos.

Damon ne voulait pas d'une sœur, il n'avait aucune envie d'aller vérifier si la gosse disait vrai ou non mais d'un côté... Il ne savait pas ce que sa mère était devenue et actuellement il n'avait presque plus aucun contact avec son père. Curiosité piquée, le brun composa le numéro qui déboucha sur une discussion des plus courte et gênante avec sa mère à qui il n'avait pas parlé depuis ses huit ans. Damon ne savait pas vraiment quoi dire à cette femme, elle lui avait manqué dans le passé mais maintenant il avait appris à vivre sans elle et l'idée d'avoir une mère présente. Elle n'était jamais revenue vers lui, mais l'oni n'en voulait pas à sa mère, cette page été déjà tournée pour lui, Damon voyait en Blair une parfaite étrangère simplement.

Ils avaient convenu de se rencontrer pour parler de cette supposée sœur et ce fut ce jour-là que Damon apprit la suite de l'histoire. Sa mère après avoir quitté son père avait eu quelques relations mais jamais rien de bien sérieux, seulement elle finit par tomber enceinte et dû se résoudre à élever Lua seule. Si elle n'était jamais revenue vers son ex-compagnon et vers son fils c'était parce qu'elle ne se sentait pas heureuse dans le rôle de femme et de mère et qu'elle avait  voulu voir d'autres possibilités de vie et qu'elle ne pouvait pas le faire en restant accrochée au passé. Blair avait fait le choix de faire une croix sur son premier enfant, ne voyant pas quoi de bon elle aurait eut à lui offrir. Cette femme n'avait pas la fibre maternelle et Blair admettait sans problème préférer sa carrière à ses enfants. Une fois obtenu ce qu'il voulait, Damon quitta la femme n'ayant aucun désir de lui faire la conversation ou rattraper le temps perdu, d'ailleurs il n'était pas sûr de vouloir la revoir un jour.

Lua était sa sœur, la fille disait vrai, mais Damon ne voulait se lier plus que ça avec elle. Quel était l’intérêt pour lui de le faire ? Sa vie actuelle lui allait très bien, il ne ressentait aucunement l'envie d'intégrer un nouveau membre de sa famille dedans. Mais comment faire entrer ça dans le crâne de cette fille qui s'accroche désespérément à l'idée de faire naître en eux un lien fraternel ?

À vingt-six ans, Damon regrette presque des années de son passé où sa vie était bien moins prise de tête.

Luciol

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Seung Shin-Jae

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Yuki
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Damooon !! Bienvenue à toi ! ** Je ne t'ai pas harcelé au fait uu J'aime beaucoup ce que tu as déjà écrit ! Le narrateur du physique m'a fait rire d'ailleurs uu Enfin bref, bon courage pour la suite ! zen6
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Raytoku Damon

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Luciol
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Merci Anju! Oh, ne le nie pas ~

Je pense avoir terminé ma fiche! Désolé pour le temps que cela a pris >-<
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Howard Aëvan

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Mer 23 Aoû - 14:54
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Tu es validé !
    Ta fiche est super et originale ! Damon est un personnage atypique, simple entre guillemets et très appréciable. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait été un enfant colérique, c'est quelque chose que l'on voit rarement dans les fiches. Aussi, qu'il ne soit pas quelqu'un avec qui on peut facilement se lier. Bref j'adore ta fiche ! Très bien écrite et très amusante haha Poussin
    Du coup, je ne vois rien à redire dans ta fiche, tout est bien, aucune incohérence, donc je te valide !

CE QUE TU DOIS FAIRE MAINTENANT

Tu dois recenser ton avatar ici
Tu dois nous dire où il vit ici
Et pour son travail, tu dois nous le dire ici

Et :
Si tu veux des liens, tu peux faire ta fiche ici
Tu peux communiquer par téléphone avec ceci
Tu peux demander un RP ici
Et enfin, tu peux t'inscrire à une intrigue en envoyant un post à la suite de l'intrigue que tu aimes ici

C'est tout ! Maintenant, tu peux gambader joyeusement sur le forum Poussin
Amuse-toi bien, prends du bon temps à Himawari !
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